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~ Le Lac De Sarlat...Au Revoir Makk...~

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Message par Samsara Lyce Mar 6 Juin - 14:23

~ Pour bien comprendre...Pour que les choses soient bien clairs et dites telles qu'elles l'ont étés et le sont...Pour que la vérité soit telle qu'elle doit être...de jadis à ce jour ~

Pour faire court, Samsara et l'ours du Périgord étaient un couple redoutable et redoutés, mais ils étaient également deux personnes avec des valeurs et des principes, deux êtres qui s'aimaient au delà de ce que l'on pouvait imaginer ou penser.

Bref tout ça pour dire, que eux deux étaient ce que l'on pouvaient appeler un couple hors du commun, ensembles ils avaient bâti construit une vie qu'ils pensaient indestructible, Makk était un Lollard, contestant toute forme religieuse, Sam quand à elle était du genre quelque peu je-m’en-foutiste en ce qui concernait également tout rapport avec, cureton, pape et églises du Très Haut. Pourtant jadis il y avait fort longtemps, ils s'étaient mariés. Oui, ils s'étaient unis, dans une cérémonie des plus intimes, des plus simples, sans curé sans seigneur et tout les tralalas s'y rapportant, peu de temps après venait au monde le fruit de leur amour, Jhade, leur fille.

Mais vain la guerre, cette foutu guerre, une guerre ou soudain tout bascula dans le néant, Makk avait quitté Sarlat pour combattre, Samsara était restée avec Jhade et Mariette la bonne à tout faire, ainsi que Sigis le bras droit, l'acolyte de Makk. Les jours les mois passaient, la donzelle attendait le retour de son mari, retour qui ce faisait long. Près de deux ans c'était écoulés et toujours pas de nouvelles de l'Ours, si bien que la jeune femme avait finalement prit la pire des décision de sa vie, partir à sa recherche...donnant l'ordre à Mariette et confiant sa fille à cette dernière, l'ordre de rester au couvent pendant son absence, avec Jhade âgée de trois ans, la jeune femme pensant qu'elles y seraient à l'abri, à l'abri des menaces de guerre qui pouvaient atteindre le Périgord à tout moment.

Et c'est là, là que le pire arriva sans crier garde, alors qu'elle parcourrait les contrées à la recherche de Makknoh, le couvent fut pillé, incendié par des mercenaires, mis à  feu et à sang. A son retour, de sa vie ne restait rien, Mariette s'en était sortie, mais Jhade...Jhade son enfant, la chair de sa chair avait périt dans l'attaque des chiens qui avaient ravagé le couvent. Nul besoin d'en dire plus, nul besoin d'expliquer la rage de Sam. La seule chose à savoir c'est que quelques mois après le drame, de la perte de son enfant, elle reçu des nouvelles de son mari, une missive. Il lui expliquait le tout, ou il se trouvait et pourquoi, il lui demandait de le rejoindre, il s'était rallié à un Clan, le Clan des Clair Obscurs.

En épargnant les détails, elle l'avait rejoint, des retrouvailles plutôt mouvementées d'ailleurs, elle lui avait annoncé la mort de leur fille, tout deux garderaient le secret de leur vie à Sarlat, tout deux garderaient ce triste passage de leur vie enfoui dans leur cœur, la perte de leur fille. Personne, personne ne connaissait aussi bien l'ours du Périgord que la rebelle, personne ne la connaissait aussi bien que lui, et personne ne savait, ni pouvait se douter qui ils étaient vraiment, qui ils avaient été avant d'être Samsara et Makknoh.

Une nouvelle vie recommençait, elle aussi avait rejoint le Clan des Clairs Obscurs, mais encore une fois le destin allait frappé fort. Après quelques mois ou ils s'étaient enfin retrouvés, Makk lors d'une mission n'était pas revenu. A nouveau pas de nouvelles, de longs jours, des mois sans rien, mort ou vivant nul ne savait. Jusqu'au maudit jour ou un moine vain en terres d'Anjou porteur d'une lettre, porteur de mauvaises nouvelles. Un lettre d'adieu de l'homme qu'elle aimait plus que tout, une lettre d'adieu...il était mourant, il lui disait au revoir, la quittait, quittait ce monde définitivement pour rejoindre le monde des morts.

Encore une fois, le coup fût d'une violence fulgurante pour la rebelle, une impression que tout se dérobait sous ses pieds, qu'elle venait de perdre une partie de sa vie comme pour Jhade...pour être clair, Samsara venait de mourir elle aussi intérieurement pour la deuxième fois. Certes, elle resta debout, forte, malgré une douleur, une souffrance l'habitant au plus profond de son âme, mais ça personne ne le savait, et à personne elle ne le confierait, ça lui appartenait point. Alors oui, elle resta, et continua au seins du Clan des Clairs Obscurs.Voilà en peu de mots une partie infime mais la plus importante de la vie de la rebelle et de Makknoh.


~ Aujourd'hui ~

Samsara connaissait Sarlat d'un coin à l'autre de la ville, elle connaissait son moindre recoin, ruelles ou chemins terreux, forêt comme lac ou rivière. La jeune femme avait vécu de nombreuses années ice lieu, oui de nombreuses années comme cité plus haut dans sa tranche de vie avec Makk.

Lors de son dernier souffle de vie dans la lettre de Makk, il annonçait son départ vers l'au-delà, ainsi que ces dernières volontés adressées à sa femme, il demandait à que ces cendres soient répandue dans le lac de Sarlat. Et bien à ce jour elles l'étaient répandues, oui ces dernières volontés étaient exaucées, ces cendres venaient d'être déversé dans la belle fraîche du lac. Non pas par Samsara, mais par sa nièce Eluhanne. Eluh, la nièce de fût son époux, une jeune femme forte et si fragile à la fois, une guerrière certes, mais au cœur d'une générosité sans nom, tout sont oncle cette dernière fallait le reconnaître, elle occupait un grande place dans le cœur de Makk, et pas des moindres. Une jeune femme, que Sam aimait tout autant. Eluh était venue accompagnée des Clairs Obscurs au complet pour le dernier voyage de son oncle.

Mais en retrait, sur la colline qui surplombait le lac se tenant droite sur sa monture une silhouette, à l'ombre des arbres feuillus, la capuche de sa longue cape sur sa tête, la rebelle regardait fixement le déroulement des dernières volontés de Makknoh, n'ayant plus sa place auprès du Clan, Sam l'ayant quitté de sa propre initiative, le destin l'avait conduite vers une nouvelle vie, un nouveau départ, un nouveau chemin, dont à ce jour elle ne regrettait pas de l'avoir suivit ce nouveau chemin. C'était sa destiné, une destiné qui l'avait frappée en Anjou pendant la guerre, mais bref longue histoire. Quoi qu'il en soit, sa place aurais du être là, près du lac, l'urne dans ses mains, comme Makk l'avait demandé, mais à quoi bon les rejoindre, se joindre à des personnes qui pour certains d'entre eux, pas tous certes, mais pour la plupart n'avaient pas compris la moindre chose à son départ du Clan, à son choix d'une nouvelle vie, d'une nouvelle ère, que soit dit en passant elle la méritait amplement, la paix !

Mais peut importait, ce qui était fait était fait, et bien que certains des Clairs Obscurs se plaisaient à la calomnier, à cracher sur son dos mensonges et insultes, tout cela parce qu'elle avait choisi une vie différente que la leur, au seins du clan, certains d'entre eux, au lieu d'ouvrir leur bouche à piailler de la merde, s'ils avaient su ravaler leur fierté mal placée, ils auraient compris le pourquoi du comment de son choix. Ils ne prouvaient qu'une chose finalement, que l’intelligence comme le respect leur faisait grandement défaut, limite se ridiculisaient tout seuls, sans l'aide de personne. Mais Sam n'en avait cure finalement, elle, elle savait ce qu'elle valait, et qui elle était, les valeurs qu'elle avait et qu'elle prônait, incomparables à celles de certains qui ne faisait que paraître au seins de ce Clan.

Mais revenons au lac...son cœur battait fort dans sa poitrine, ses mains étaient crispées sur les rênes de Idalgo, son visage était fermé, la rebelle observait, les rafales d'une brise légère venant par moment rabattre les mèches de ses cheveux sur son visage, de nombreuses images lui remontait à l'esprit, se revoyant en compagnie de Makk, son mari, père de sa fille Jhade, s'amuser et festoyer, s'aimer au bord de se même lac.

Alors elle attendit, sans être vue, ni remarquée que les Clairs Obscurs en termine. Scrutant leur moindres gestes...comme le tas de pierres qui n'avait rien à foutre là, mais ça passait encore, par contre les yeux de Samsara s'écarquillèrent lorsqu'elle vit la bridée, Maryah, qui déposait quelque chose, un objet sur le tas de pierres, de si loin elle ne pouvait distinguer de quoi il s'agissait, mais une chose était certaine, Makk lui, sœur d'armes ou pas, n'appréciait pas cette dernière, il n'avait ni confiance ni égard à son encontre, la trouvant frivole du jupon, d'ailleurs elle n'était pas la seule de qui l'ours se méfiait...il lui avait confié bien des choses sur certaines têtes du CO...comme quoi, l'hypocrisie était aussi de la partie ce jour parmi eux.

Finalement, et fort heureusement, le CO s'en repartit du lac. Le moment pour Sam de rejoindre la rive à son tour était venu. Chose faites, descendant de sa monture approcha du bord de l'eau, son regard se posant tout d'abord sur le grand Saule, elle sourit en l'approchant, passant une main sur l'écorce de l'arbre...

Tu es toujours aussi robuste le Saule...

Ramenant son regard vers le tas de pierres, poussant un soupire tout en retirant sa capuche s'en approcha...

Il ne voulait pas de ça...

S'approchant du tas de pierres, une main sur son petit ventre arrondit se penchant vers l'avant attrapa l'objet déposé tantôt par la bridée, un ichtus en bois ! Plissement soudain des yeux, inspiration profonde avant de tendre son bras lui donnant un élan et envoyant au vol le collier droit de l'autre coter d’où elle se tenait, dans les hautes herbes marécageuses, plantées à même la boue près de l'autre rive en-face...

Il ne t'aimait pas la bridée ! Il te supportait tout juste...

Tournant le dos, retournant près du Saule, Samsara ressortit de son bustier un petit ruban de couleur violet pâle, le tenant entre ses mains, le regardant quelques secondes avant de le ramener à ses lèvres pour y déposer un baiser, puis sans attendre la rebelle le noua en se haussant au mieux sur la pointe de ses pieds, à la plus haute branche qu'elle pouvait atteindre sur l'arbre.

Son regard sur le ruban attaché...ce fût à se moment là qu'elle se laissa glisser au sol sur ses genoux, les yeux toujours relevés vers le ruban, les larmes envahissant ses yeux perlant sur ses joues...


Makk...les yeux toujours fixés sur le ruban solidement noué...c'est le petit ruban que tu avais attaché au poignet de ta fille, de notre fille le jour de sa naissance...ses larmes troublait sa vue...aujourd'hui je te le rapporte, je te le laisse, tu es parti la rejoindre, tu es auprès de Jhade à présent...si tu m'entends Ours du Périgord...serre la fort pour moi dans tes bras...

Il lui fallait parvenir à faire son deuil, celui de sa fille, et celui de Makk. Se relevant, passant ses mains derrière sa nuque, détacha son ichtus, la jeune femme l’accrochant et le nouant près du ruban fortement...

Seul toi et moi savions à quel point nous étions unis...toi tu savais l'amour que j'avais pour toi de ton vivant, toi tu sais qui j'ai été et qui je suis devenue Makk...se reculant du Saule, ramenant ses mains sur ses joues, du bout de ses doigts essuyant ses larmes....Je vous est aimés de tout mon cœur tout les deux...jamais je ne vous oublieraient, mais aujourd'hui je dois avancer et vous laisser partir, alors...reposez en paix....

Voila...la seule, la vrai histoire de Samsara et Makk, voilà la fin à ce jour d'un passé qui encore jusqu'à peu restait trop présent dans le cœur, la mémoire de la rebelle.

Maintenant une seule chose la pressait, celle d'aller retrouver sa nouvelle vie, celle auprès de son époux Rackam, l'homme qu'elle aimait à ce jour et pour toujours, le père de son futur enfant, cette fois rien ni personne ne viendrait lui voler son bonheur, son amour, sa passion...lui son âme, ni son enfant qui compléterait bientôt les indivisibles, personne. Remontant sur Idalgo, un dernier regard vers le lac, un sourire d’apaisement, puis d'un coup de talon sec, sans attendre d'avantage s'en repartie du lac au galop, le passé resterait au passé à compter de ce jour.
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